• 3 question à … Michel Dorin de l’association Bretagne-Pologne

     • Publié le 27 avril 2018 • Rubrique(s) MDE

    À l’occasion du voyage de notre présidente Jeanne-Françoise Hutin dans la ville polonaise de Poznan du 18 au 22 avril dernier, nous avons posé quelques questions à Michel Dorin, consul honoraire de Pologne et président de l’association Bretagne-Pologne qui menait cette délégation.

    Qu’est ce que la Maison de la Bretagne à Poznan ?

    La maison de la Bretagne est issue de la création de l’association Ille-et-Vilaine-Pologne en 1989 crée par le Conseil général, la mairie de Rennes et le journal Ouest-France. Elle a été crée à la suite de l’ouverture du rideau de fer dans le but de consolider les relations de la Pologne avec les pays occidentaux, dont la France et permettre d’avancer dans le domaine de la démocratie. La maire de Poznan a trouvé intéressant de fonder une structure pérenne qui s’appellerait la maison de la Bretagne et c’est en mai 1993 qu’elle voit le jour.

    Pourquoi avoir fait une délégation bretonne à Poznan ?

    Pour deux raisons très simples, d’abord pour fêter les 25 ans de la maison de la bretagne et de faire un « flash » sur cette dernière notamment pour rappeler que cette maison est un outil culturel breton et français extrêmement important en Pologne mais aussi à Poznan.

    À lire sur Ouest-France : 25 ans de la Maison de la Bretagne. « La Pologne nous a réappris le mot solidarité »

    Quelle est votre vision pour le futur de l’Europe ?

    Vous savez je suis un européen convaincu depuis toujours en étant descendant de mère polonaise et de père français, je suis arrivé en Pologne en 1957. Par la suite j’ai considéré qu’il n’était pas normal que d’un côté les gens soient pauvres et qu’il n’aient pas le droit de s’exprimer tandis que de l’autre côté du rideau de fer les gens étaient « aisés » et avaient toute la liberté de circulation et d’expression. C’est ça qui m’a motivé et c’est ce qui me motive toujours. 

    Je considère que l’Europe est la clé pour demain. Pour moi on se focalise toujours sur l’Europe du passé, je reconnais tout à fait que les pionniers étaient des visionnaires, mais maintenant la question est : Qu’est ce qu’on bâtit demain pour nos enfants et nos petits-enfants ? La France et Pologne sont de petits pays et seuls ils ne feront jamais rien face à des pays qui deviennent de plus en plus importants. L’Europe est l’endroit où nous mettons ensemble toutes nos forces. Demain il faut que l’Europe puisse parler d’une seule voix et puisse transmettre ces valeurs au reste du monde.

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