• Hélène est partie en Suède, elle nous raconte son expérience Erasmus

     • Publié le 18 janvier 2017 • Rubrique(s) Actualités de la Maison de l'Europe, L'Europe en Bretagne, près de chez vous, MDE

    Hej ! Je m’appelle Hélène, j’ai 21 ans et je suis étudiante à l’Université de Rennes 2 en Administration Economique et Sociale. J’ai décidé de postuler pour une mobilité Erasmus sans trop savoir à quoi m’attendre, mais j’étais très motivée pour découvrir un nouveau pays, apprendre l’anglais, et étudier dans une nouvelle université. J’ai été accepté à l’Université de Linköping en Suède pour un semestre en 2015-2016.

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     Les cours ont débutés mi-août en Suède par une « Welcome week » de tous les étudiants internationaux. Cette semaine est organisée par l’université, elle permet de rencontrer d’autres étudiants et de se familiariser dans notre nouvelle ville. J’ai eu quatre modules pendant le semestre et très peu de cours. Les suédois fonctionnent sur le travail et la recherche personnels. Mes cours étaient essentiellement tournés vers des thématiques européennes, le programme s’appelait « European studies ».

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    La Suède est le pays non-anglophone où le niveau d’anglais me semble être un des meilleurs que j’ai connu jusqu’à aujourd’hui. Tous les suédois parlent anglais, ils sont très accueillants, serviables et ouverts d’esprit (avec des amis français nous avons réussi à faire goûter aux suédois une raclette, qu’ils ont eu l’air d’apprécier !). La barrière de la langue n’est pas un problème puisque l’anglais est omniprésent : les films au cinéma sont en anglais (sous-titrés suédois), la télévision est en anglais, et ce qui provient des pays anglo-saxons n’est presque jamais traduit en suédois. Un avantage majeur concerne les films puisque les dates de sorties sont comme celles des Etats-Unis, pas besoin d’attendre plusieurs mois que le doublage des voix soit effectué !

    Au niveau des transports, il est presque indispensable d’avoir un vélo pour se déplacer dans la ville. C’est plus rapide, plus écologique et moins cher que le bus. Au début, c’est un peu dur de prendre le réflexe du vélo mais on s’y fait rapidement, à tel point que le bus devient inutile (quelque soit le temps et la température extérieure !).

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    Un Erasmus rime souvent avec des voyages et des découvertes. Le temps passe très vite et c’est à la fin du semestre que je me suis rendue compte à quel point j’avais eu la chance de voyager et de découvrir autant de pays. Je suis passée par les Fjords norvégiens, le froid glacial de la Laponie, le village du père Noël en Finlande, le charme des trois pays Baltes (Estonie, Lettonie, Lituanie), l’expérience d’une semaine en Russie entre St Petersbourg et Moscou, sans oublier de nombreux endroits en Suède. On prend très vite le goût de l’aventure et parfois le retour sur les bancs de la fac en France est difficile à accepter.

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    Après un semestre à l’étranger, le retour en France s’est très bien passé, j’étais heureuse de retrouver mes proches. Forcément, la Suède me manque, mais je n’exclus pas l’idée d’y retourner un jour pour voyager ou pour y travailler quelques temps.

    Cet Erasmus m’a conforté dans l’idée de repartir à l’étranger. J’ai donc postulé à nouveau pour une mobilité Erasmus, où j’ai été accepté. Aujourd’hui, je suis en Master 1 Management Public Territorial et j’étudie à l’Université de Limerick en Irlande. Mes expériences entre ces deux Erasmus sont totalement différentes mais toutes les deux sont très enrichissantes à leur manière.

    Voici le lien de la vidéo que j’ai réalisée au cours de mon Erasmus : https://www.youtube.com/watch?v=nLQlPwaTmUw

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