Ce jeudi 11 février, les Ministres de la défense de l’Alliance atlantique ont convenu à Bruxelles de lancer une mission en mer Égée à la demande conjointe de la Turquie, de la Grèce et de l’Allemagne.

Selon Le Monde, la mission « suscitait quelques interrogations quant à l’implication de militaires dans un projet visant clairement à ralentir les flux de réfugiés et de migrants ». Selon la diplomatie allemande, il s’agit d’obtenir une « vision claire de ce qui se déroule sur la côte turque ». Le média russe Spoutnik News parle lui de « lutter contre le trafic humain ».

Le site officiel de la BBC rappelle que « presque 75 000 migrants et réfugiés sont arrivés en Grèce depuis 2016 selon l’UNHCR ».

Concernant les modalités de cette opération, le journal Les Echos précise que cette mission « sera menée sous commandement allemand » et qu’elle appuiera l’agence européenne Frontex.

Le média israélien I24 souligne lui que le Président Turc Erdogan est « excédé par les appels à ouvrir la frontière turque aux nouveaux réfugiés syriens ». La Dépêche titre quant à elle « Erdogan menace l’Europe de lui envoyer les migrants ».

C’est donc dans cette ambiance tendue que la mission de l’OTAN va débuter dans les plus brefs délais.

De son coté, RFI souligne que des navires danois et néerlandais devraient venir dans les jours prochains appuyer les 5 patrouilleurs actuellement prévus.

Spoutnik News rajoute cependant que « L’Otan et l’UE tiennent à souligner qu’il ne s’agit pas d’arrêter ou de repousser des bateaux de réfugiés »