• Emmanuel Macron s’est exprimé au Parlement européen

     • Publié le 25 janvier 2022 • Rubrique(s) MDE

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    Ce 19 janvier dernier, la France a été le théâtre de l’activité européenne. Alors que la présidence du Conseil de l’union européenne incombe au chef d’Etat français pour le premier semestre de 2022, il s’est tenu à Strasbourg une présentation des objectifs fixés pour cette période.

     Image Parlement Européen TrasbourgÀ Strasbourg se trouve le Parlement Européen, accueillant une fois par mois l’assemblée plénière des eurodéputés. C’est à cette occasion qu’Emmanuel Macron s’est exprimé sur la stratégie et les objectifs politiques qu’il entend porter au long du semestre de la présidence française (pfue). Cette dernière s’articule autour de trois axes que sont la souveraineté consolidée de l’Europe, un nouveau modèle européen de croissance ainsi qu’une Europe plus humaine.

    Suite à la prise de parole du chef d’Etat français, se sont succédés au pupitre de nombreux députés européens représentant leur groupe politique. Ainsi se sont prononcés Iratxe Garcia, en qualité de présidente du groupe Socialistes et Démocrates, comme Stéphane Séjourné (président du parti Renaissance UE). Outre ces interventions, le temps d’échange entre E. Macron et les législateurs européens s’est mué en tribune pour la campagne présidentielle française. En effet, l’heure a été à l’entremêlement de politique nationale et européenne. Ce qu’ont fustigés les députés européens, dont la présidente Roberta Metsola, soulignant qu’il ne s’agissait pas d’un débat national.

    Image2 Macron Dans L'hémicycle Européen

    Sous couvert de s’exprimer sur des sujets européens, le candidat aux élections présidentielles Yannick Jadot a saisi l’occasion pour s’opposer à E. Macron. Sa candidature est par ailleurs empreinte d’Europe, puisqu’il entend porter un projet climatique et de justice pour l’Europe dans sa course à l’Elysée. Une course à l’Elysée également préoccupante pour Jordan Bardella, Manon Aubry et François-Xavier Bellamy. Ces derniers, bien que n’étant pas candidats, ont répondu au président français au travers d’actualités européennes afin de confronter leurs points de vue à ceux de l’actuel chef d’Etat.

    En réponse à ces élocutions, E. Macron est revenu sur ses volontés quant à la présidence du conseil de l’Union Européenne et les priorités qu’il défend. Mobilisant la Charte des droits fondamentaux de l’UE, le président français a proposé de l’actualiser, afin d’y intégrer la protection de l’environnement et la reconnaissance du droit d’avortement. Cette dernière proposition, il l’a faite face à R. Metsola nouvellement élue à la tête de l’institution parlementaire européenne. Or, la maltaise est connue pour ses positions anti-avortement.

    Par ailleurs le président français s’est voulu élogieux quant à l’Union Européenne et les projets qui en découlent, saluant la solidité d’une UE « ayant tenue fermement la barre » au long de la crise sanitaire.

     

     

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