• Le plan Juncker, un dispositif au service de nos entreprises

     • Publié le 30 mai 2017 • Rubrique(s) Actualités de la Maison de l'Europe, L'Europe en Bretagne, près de chez vous, MDE

    Dans le cadre du projet « Le plan Juncker, en quoi ça me concerne ? », la Maison de l’Europe de Rennes et Haute Bretagne vous propose une interview exclusive de la société d’économie mixte Energies POSIT’IF.

    SEM Energies POSIT’IF est un partenariat public-privé créé en 2013 dans la région Île-de-France. Son rôle est d’accompagner les copropriétés et les Organismes de Logement Social (OLS) dans les différentes étapes d’un projet de rénovation énergétique. Energies POSIT’IF agit donc comme un prestataire de services : conception technique, mise en oeuvre et exploitation, services de financement et d’assurance aux propriétaires d’immeubles de logements résidentiels collectifs.

    En 2015, Energies POSIT’IF a annoncé la signature d’un accord avec la BEI (Banque européenne d’investissement) pour un prêt de 100 millions d’euros dans le cadre du plan d’investissement pour l’Europe, dit « plan Juncker ».

    Alors que la Maison de l’Europe de Rennes et Haute Bretagne a récemment lancé son projet « Le plan Juncker, en quoi ça me concerne ? », nous avons contacté Energies POSIT’IF qui a accepté de répondre à nos questions.

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    Comment avez-eu connaissance de l’existence de ce fonds d’investissement et de ces opportunités de financement ?

    SEM Energies POSIT’IF était déjà en contact avec des interlocuteurs de la BEI et avait le soutien de la Commission européenne dans le cadre du programme MLEI-PDA (aide au développement de projet – mobilisation des investissements locaux pour l’énergie), maintenant appelé Programme Horizon2020.

    Qu’est-ce qui vous a intéressé dans ce moyen de financement ?

    Les conditions[1] pour bénéficier de ce fonds correspondent à l’orientation de l’entreprise et le taux d’amortissement du prêt accordé est avantageux. Par ailleurs, nous étions intéressés par une contribution de la BEI qui peut aller jusqu’à 75% du budget et être répartis en plusieurs tranches. Le contact avec un interlocuteur de la BEI permet aussi de bénéficier d’un bon accompagnement.

    Comment qualifieriez-vous la démarche pour obtenir un prêt de la BEI dans le cadre du plan Juncker ?

    Cette démarche ne fut pas rapide. Elle est d’ailleurs toujours en cours, et ce depuis environ un an et demi. Les fonds prêtés ne sont en effet pas encore débloqués car il manque des autorisations. Cependant, la démarche fut plutôt facile parce que nous avons eu un interlocuteur unique à la BEI qui a suivi notre dossier. La présence au sein de l’entreprise d’un spécialiste en droit européen nous a aussi beaucoup aidés. Si la démarche nous a paru aisée, elle ne nous semble en revanche pas accessible à tout le monde et une aide est nécessaire tout au long de la démarche.

    Quels projets allez-vous réaliser grâce à ce prêt ?

    L’objectif de SEM Energies POSIT’IF pour 2017-2020 est d’accompagner 75 à 100 copropriétés et Organismes de Logement Social (OLS) dans leur projet de rénovation énergétique et leur faire bénéficier du tiers-payant. L’instauration du tiers-financement a pour but que les propriétaires n’aient plus à verser l’avance de l’intégralité des travaux.

    Grâce au prêt accordé par la BEI, Energies POSIT’IF peut donc développer son activité et créer des emplois. Le « plan Juncker » a ainsi un effet positif dans la relance de la croissance et de l’emploi et affecte finalement chacun des citoyens.

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    [1] Voir « Europe en marche » n°12 : Le plan d’investissement Juncker pour renouer avec la croissance et l’emploi

     

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