Nouveau témoignage : expérience en Europe !
• Publié le 23 décembre 2014 • Rubrique(s) Actualités de l'Union europénne, Actualités de la Maison de l'Europe, L'Europe en Bretagne, près de chez vous
Qu’ils soient français partis en Europe, ou citoyens européens venus en France, ils vous font part de leur expérience dans un Etat membre de l’Union européenne dans le cadre du programme Erasmus ou tout autre opportunité. Ce nouveau témoignage avant les fêtes de fin d’année est celui de Lorène partie en Italie.
L’année dernière j’ai eu l’opportunité de partir un an à Trento, en Italie, et j’ai bien évidemment dit tout de suite oui ! Déjà l’aventure Erasmus me faisait rêver, mais en Italie dans un pays que j’affectionne tout particulièrement c’était plus un plaisir qu’une contrainte de repartir à zéro. Oui, on repart à zéro : on déménage dans un nouveau pays donc dans une nouvelle ville, bien souvent la barrière de la langue se fait sentir, et en plus on n’arrive dans un pays sans connaitre (encore) personne, mais c’est ça qui fait toute l’excitation du projet.
J’ai eu beaucoup de chance que mes parents partent en vacances en Italie cet été-là, ils ont gracieusement fait un petit détour afin de trouver plus rapidement un logement. Mais bien souvent, le réseau Erasmus Social Network vous aide dans toutes les démarches administratives possibles et vous avez même un « buddy » qui vous aide et vous intègre dans votre nouvelle vie à l’étranger. Pour moi, la barrière de la langue n’était pas si forte que cela, j’avais déjà étudié l’italien au lycée, mais autant dire que dans la vraie vie, l’italien scolaire m’a peu servi. L’année pour moi est passée à une vitesse folle, entre voyages, soirées estudiantines et les cours. Quand on arrive à l’étranger, on veut tout faire, tout voir. L’Italie est un pays tellement riche par son Histoire que je ne voulais absolument rien louper, mais tout faire était impossible. De plus, il s’agit d’une destination très attractive auprès des étudiants, beaucoup d’erasmus étaient espagnols, mais il y avait aussi des slovaques, des irlandaises, des turcs, des iraniens etc… Un vrai melting pot culturel et c’est vraiment ça la meilleure partie de l’erasmus : l’échange avec les autres, avec des personnes que l’on n’aurait pas eu l’occasion de rencontrer. Grâce à cette mobilité, je me suis faite des amis (et des souvenirs) que jamais je n’oublierais et avec qui des liens très forts se sont créés. On ne se voit certes plus tous les jours, cela ne nous empêche pas de continuer à entretenir une certaine forme de réseau qu’est l’amitié.
Trento, la ville où j’ai habité, avait un niveau de vie très similaire à celui de Lille où je fais mes études en France. La particularité de l’Italie, c’est que tous les étudiants vivent en colocation. Les loyers sont tellement élevés qu’il est presque impossible pour un étudiant de vivre seul. En y réfléchissant bien, je pense que c’est la meilleure option qui m’ait été imposée, quoi de mieux pour réellement s’intégrer que de vivre avec des vrais italiens ? Petit bonus, on profite de leur talent de cuisinier ! Contrairement en France, sortir n’est vraiment pas le plus gros budget pour un étudiant. Les deux boissons locales de ma ville – l’Ugo et le Spritz – ne coutaient que 3 ,50 euros le verre, autant dire pas cher pour des cocktails. Ensuite, en ce qui concerne la nourriture, le prix d’une pizza moyenne au restaurant est de 6 euros (3euros pour une margherita, 11 euros pour la plus chère). Autant dire que je sortais souvent !