Participation à la « semaine pour l’Ukraine » à Rennes
• Publié le 4 mars 2025 • Rubrique(s) Conférences - Débats, Partenaires
L’association Solidarité Bretagne-Ukraine organisait du 24 février au 1er mars une semaine dédiée à l’Ukraine, à Rennes. Plusieurs événements se sont tenus, dont une conférence le vendredi 27 février, à Science Po Rennes, à laquelle Patrick Twidle, vice-président à la Maison de l’Europe de Rennes et Haute Bretagne, s’est rendue. Voici son retour.
« Le 27 février 2025 dernier, la Maison de l’Europe a assisté à Sciences Po Rennes à une conférence publique sur les déportations d’enfants ukrainiens et la justice internationale donnée par Gabriel Sebbah, avocat au Barreau de Paris, collaborateur au sein du cabinet Vigo, et Pierre Raiman, co-fondateur de l’association Pour l’Ukraine, pour leur liberté et la nôtre, historien des fictions et des totalitarismes, sur le thème : “L’enlèvement et la russification des enfants ukrainiens : révélateurs du Mal totalitaire et d’une guerre génocidaire.”
Depuis 2014 et de façon accélérée depuis 2022, la Russie déporte des enfants d’Ukraine et multiplie ces crimes de guerre. Une action contre ces crimes est intentée devant la Cour Pénale Internationale (CPI). En effet, le 17 mars 2023, dans le cadre de son enquête, la CPI a émis des mandats d’arrêt contre Vladimir Putin et Maria Lvova-Belova, commissaire russe aux droits de l’enfant, supposant leurs responsabilités dans le transfert illégal d’enfants lors de l’invasion russe de l’Ukraine. Entre 20 000 et 200 000 enfants ukrainiens ont été transférés de force en Russie, et à ce jour seulement 390 ont été rapatriés. L’enquête continue pour les crimes d’agression, crimes contre l’humanité et génocide commises par le Kremlin et le parti Russie unie.
Toutefois, étant donné que ni la Russie, ni les États-Unis, ne sont états membres de la CPI, et considérant surtout qu’il y trois semaines le Président Trump a signé un décret qui impose des sanctions contre la CPI et tous ceux qui collaborent avec la Cour, les chances d’aboutir dans un avenir proche sont compromises.
N’oublions surtout pas qu’il ne s’agit pas simplement d’un combat juridique, mais d’un combat moral. L’Europe doit prendre un position claire pour défendre nos valeurs communes ! »