• Témoignage d’une slovaque qui a passé un semestre à Grenoble

     • Publié le 8 septembre 2016 • Rubrique(s) MDE

    Il y a déjà presque trois ans que j’ai décidé de partir à l’étranger pour faire mes études. Je ne voulais pas restée ni en Slovaquie, ni en République tchèque où j’avais fait mes études de licence (la Tchéquie n’est pas véritablement un pays étranger pour les slovaques), donc quand la possibilité de participer à un programme de mobilité Erasmus est arrivée, il n’y avait pas de doute : j’ai postulé. Parmi de nombreux lieux très attirants, j’ai choisi Grenoble en France, dans le pays des bons vins et des baguettes dont je me suis tombée amoureuse depuis toujours.

    Grenoble1Ma première impression était parfaite ! Grenoble est une ville magnifique entourée par de grandes montagnes couvertes de neige avec une jolie rivière passant par le centre-ville, et de nombreux parcs et jardins toujours verts et prêts pour y faire un pique-nique ou juste pour se reposer sur la pelouse. A chaque côté, il y a des boulangeries et des pâtisseries avec des gâteux délicieux et des bars pour prendre des pintes de bière ou pour goûter la chartreuse. Le campus est grand et toujours plein d’étudiants de différentes nationalités. Tout cela a fait partie de ma vie quotidienne grenobloise.

    Mon université – l’Institut d’Etudes Politiques – située au campus aussi, offre de nombreux cours en français ainsi qu’en anglais pour les étudiants étrangers parmi lesquels chacun peut trouver ce qu’il aime. J’ai suivi les cours en français, orientés plutôt sur l’Europe et sur le Moyen Orient, qui m’ont intéressé plus particulièrement. J’y ai rencontré beaucoup d’étudiants français qui s’étaient engagés dans une organisation étudiante aidant les étrangers à s’acclimater dans un nouveau pays. Ils nous ont organisé de nombreuses activités et excursions et ils ont été toujours à notre disposition si nécessaire.

    Dès mon arrivée, j’ai fait la connaissance de tellement d’étudiants du monde entier qui se trouvaient dans la même situation que moi, que je ne me suis jamais sentie seule. Je me souviens de notre première rencontre à l’université où chacun était un peu perdu et a dû se présenter aux autres au moins mille fois pour que tous aient pu retenir son nom. Il faut dire que parmi ces gens, je me suis faite des amis pour la vie qui m’ont beaucoup donné simplement par leur présence dans ma vie pendant les cinq mois passés à Grenoble et que je revois de temps en temps aussi après la fin d’Erasmus.

    Grâce à peu d’heures de cours (mais d’autant plus de travail à la maison), j’ai eu l’occasion de visiter avec mes nouveaux amis de nombreux endroits autour de Grenoble ainsi que ceux plus éloignés qui ont fait de mon séjour en France une expérience enrichissante. Voir la corrida à Nîmes, nager dans l’eau énormément froide à Nice, ou être à Cannes pendant le festival de films ; ce sont seulement quelques unes de mes aventures vécues pendant ce séjour. J’ai également adoré nos soirées communes quand on a préparé un dîner ensemble, ouvert une bouteille de vin français et parlé jusqu’au bout de la nuit. Ou quand on est monté à la Bastille et on a regardé les lumières de cette petite ville (et puis on est allé au campus à pied parce qu’il n’y avait pas de bus nocturnes). Ce sont de petits trucs auxquels je me souviens très fréquemment.

    Bref, je n’ai que de bons souvenirs sur le temps passé à Grenoble et je recommande fortement à chacun de ne pas hésiter à participer, de ne pas avoir peur de partir et d’abandonner tout ce qu’il connaît, mais de profiter de tout ce qu’il est à son disposition.

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