• Témoignage : Mon semestre d’étude Erasmus à Clermont-Ferrand

     • Publié le 18 décembre 2018 • Rubrique(s) Actualités de l'Union europénne

    Michal, un jeune originaire de République Tchèque, nous raconte son arrivée en France, à Clermont-Ferrand, pour un semestre d’étude Erasmus.

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    Mon expérience Erasmus en France est bien différente de l’image de l’Erasmus que l’on a souvent dans la tête, histoire de partir pour faire la fête avec des amis de tous les coins du monde et vivre sans soucis la meilleure partie de sa vie.

    Je suis arrivé à Clermont-Ferrand le 7 janvier 2015, pile le jour des attentats de Charlie Hebdo, pour y passer un semestre d’études dans le cadre du programme d’échange Erasmus en L2. Dès le début, on a été confrontés à plein de problèmes qu’il fallait résoudre aussitôt. La partie française a négligé la préparation et on n’avait quasiment pas de place pour être logé, sans parler des problèmes administratifs. Il fallait cesser d’angoisser, faire face aux problèmes et les résoudre. Les études à la fac elles-mêmes ont également été un grand défi : on a été placé parmi les Français et les profs exigeaient que nous fassions le même travail que les Français. Les difficultés de la langue, les difficultés d’une approche différente, les difficultés de la matière étudiée. Tout cela n’était pas du tout facile et exigeait un travail dur. En plus, le programme mis en place pour faire en sorte que les étudiants étrangers se connaissent ne fonctionnait guère et il n’y avait pas beaucoup de monde pour sortir , il fallait donc faire un effort soi-même.

    Malgré tout, cette expérience m’a énormément enrichi personnellement. J’ai appris comment faire face aux problèmes, comment surmonter les entraves et accomplir les défis. J’ai appris à être beaucoup plus indépendant et à me mettre à agir, en avoir moins peur. J’ai également appris le français comme je n’aurai jamais pu le faire et j’ai même rencontré des gens qui font encore partie de ma vie aujourd’hui. En plus, j’ai découvert certains aspects de la culture française qui m’ont dorénavant été utiles pour comprendre mieux les Français, le français, la France. Je ne peux que dire que je serai toujours reconnaissant d’avoir vécu cette expérience.

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