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Mardi 13 février, Martin Schulz le président du SPD, le parti de centre-gauche allemand (Sozialdemokratische Partei Deutschlands), a démissionné de ces fonctions. En cause ? Des mauvais résultats aux dernières élections législatives et une collation au forceps avec la CDU / CSU, les conservateurs / chrétiens-démocrates représentés par Angela Merkel.

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Martin Schulz, le 13 février au siège du SPD, à Berlin. Markus Schreiber / AP

Après 11 mois de présidence du SPD, Martin Schulz a annoncé hier, au cours d’un point presse à Berlin, qu’il démissionnait de la présidence du parti. Il s’explique sur sa décision : « J’ai annoncé aux instances du parti que je quittais à compter d’aujourd’hui mes fonctions ». « Le SPD a besoin d’un renouveau en termes de personnes et de programme ».

Deux prétendants sont désormais en course pour succéder au président démissionnaire. Andrea Nahles, actuelle présidente du groupe parlementaire du SPD a été choisie par la direction pour assurer le remplacement de Martin Schulz, mais ce choix devra être soumis au vote des adhérents lors d’un congrès extraordinaire qui aura lieu à Wiesbaden (à l’ouest de l’Allemagne à côté de Frankfort) le 22 avril. Avant ce congrès extraordinaire, c’est le maire d’Hambourg depuis 2011, Olaf Scholz, qui assurera l’intérim. Si jamais Andrea Nahles est élue en avril prochain elle sera la première femme à diriger le Parti de centre-gauche allemand, depuis la création du parti il y a 154 ans.

Si vous avez manqué les précédents épisodes, séance de rattrapage sur les « chaotiques » élections allemandes et sur ce qui a mené à la chute de l’ancien président du Parlement européen.

Sources : Le Monde Tout l’EuropeLe FigaroLes Échos