• Témoignage : Une année de césure à l’étranger pour consolider son projet professionnel

     • Publié le 20 novembre 2018 • Rubrique(s) Actualités des Points relais Europe, L'Europe en Bretagne, près de chez vous, MDE, Tout sur l'Europe

    Afin de se rassurer dans son orientation professionnelle, Claire, une jeune de la région, a décidé de faire une année de césure entre sa licence et son master, pour effectuer deux stages dans un domaine professionnel défini. Elle nous raconte son expérience.

    Claire 5. Copenhague

    « J’ai décidé d’effectuer une césure entre ma licence et mon master afin d’aller acquérir de l’expérience sur le terrain et de me conforter dans mon choix d’orientation. J’ai d’abord effectué un long stage de 6 mois à la Réunion, puis un stage plus court de 3 mois au Danemark. Mon ambition lors de cette césure était de travailler aux cotés de chercheurs en Agroécologie. Je me suis tournée vers le Danemark, car je voulais avoir une expérience dans un pays non francophone et améliorer mon niveau d’Anglais.

    J’ai donc passé deux mois dans le centre de recherche d’Agroécologie de Aarhus University, situé à Slagelse au Danemark. J’ai eu la chance d’être logée au sein d’un centre de recherche et de ne pas avoir à payer mon logement, car au Danemark, les prix des logements, transports et aussi de la nourriture sont élevés. Il faut donc bien prévoir son budget en amont. Cependant j’étais logée au milieu de la campagne, ce qui au premier abord peut paraître agréable, mais peut aussi vite devenir très isolant. Je pense que c’est le coût des déplacements qui a rendu mon séjour moins agréable. Il est vrai que pour partir visiter des coins du Danemark en week-end ou seulement faire un séjour à Copenhague, cela revient très vite à cher surtout en période estivale.

    Claire 2. old town Aarhus

    En dépit de cela mon but principal de progresser en Anglais a largement été atteint. En effet, la population Danoise (jeune ou âgée) parle très bien Anglais. Aussi, étant donné que ce n’est pas leur langue maternelle ils utilisent des mots simples et sont très conciliants sur les fautes de langage que l’on peut faire. De ce fait, il est aussi assez facile en sortant un peu, en participant à des activités ou conférences de rencontrer des personnes. La barrière de la langue étant moins un problème pour eux que pour nous, Français, ils n’ont pas de mal à tenir une conversation avec nous et ce n’est pas un « effort » pour eux de discuter en Anglais avec nous. De plus, les Universités de Copenhague et Aarhus accueillent énormément d’étudiants étrangers. Ces villes sont très vivantes durant l’année scolaire et on peut y rencontrer des personnes de toutes horizons.

    J’avais connu un fort changement entre la Réunion et le France métropolitaine principalement dû au climat et aux paysages totalement différents. Au Danemark, malgré sa situation géographique plus proche de nous, des paysages assez semblables à nos campagnes, le mode de vie Danois est bien différent du notre. Les grandes villes sont plus calmes et agréables à vivre et au travail on s’intéresse vraiment au bien être de l’employé, techniciens et chercheurs  travaillaient dans une excellente ambiance. Pour exemple, au centre de recherche les employés avaient accès à de nombreux outils pour travailler dans les meilleurs conditions (salle de sport, de massage, de jeux…). C’était un vrai plaisir de travailler dans ce centre de recherche, et de faire partie de leur équipe le temps de quelques mois.

    Je conseil donc vivement de tenter une expérience au Danemark, si possible dans une ville pour être proche des commodités en un simple coup de pédale et ne pas se sentir trop isolé. »

    Claire 3. Om Island

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