• Julie témoigne : son arrivée en Roumanie

     • Publié le 12 novembre 2014 • Rubrique(s) Actualités de l'Union europénne, L'Europe en Bretagne, près de chez vous, MDE

    Julie est une jeune étudiante rennaise qui vient de partir en Erasmus en Roumanie, elle témoigne de son expérience.

    Cette année, direction la Roumanie pour y vivre l’aventure ERASMUS. Pour que cela ne reste pas entre Dracula et moi, j’ai eu envie de partager mon expérience en vous racontant ce que j’ai pu voir depuis mon arrivé dans ce pays trop peu connu.  Comment vous dire ? Comment vous dire la Roumanie et surtout comment vous raconter à quel point y être un étudiant Erasmus est enrichissant ? Je ne suis à Bucarest que depuis un mois et pourtant j’ai presque l’impression d’y être chez moi. En tant qu’Erasmus, on vit à mille à l’heure, on a toujours quelque chose à faire, quelque chose à voir, des gens à rencontrer de tous les horizons d’Europe ou d’ailleurs.

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    La Roumanie étant un ancien pays du bloc communiste entré dans l’Union Européenne depuis maintenant huit ans (1er janvier 2007), on y observe une mutation importante. Il y a cinq ans, elle était différente et elle sera différente dans cinq ans. Quand on arrive à Bucarest et que l’on sort de l’aéroport, il y a deux possibilités : soit on connaît la ville et on prend le bus vers le centre ville, soit on ne la connaît pas et on prend le taxi. Cette première aventure annonce déjà la couleur d’une capitale pleine de surprise. Combien de fois aurais-je entendu : « je me suis fait arnaquer quand j’ai pris mon premier taxi ! ». Eh oui, à Bucarest il y a 2 types de taxi, le bon (1,39 leu) et le moins bon qui coute 2 fois plus cher (3,50 lei). En tant que français, prendre le taxi devient une routine tellement il n’est pas cher.

    Bucarest est la capitale mais il faut bien considérer que c’est une petite ville dont les plus grands intérêts se trouvent dans le centre. Une fois sur place, on découvre une architecture tellement hétéroclite qu’elle laisse interrogatif. Le palais de Ceausescu surplombe tout de sa masse écrasante : autour d’une architecture presque parisienne qui vaut d’ailleurs à Bucarest son surnom de « Little Paris », se mêlent des bâtiments en ruine et d’autres très modernes, tout en verre et panneaux publicitaires animés. Entre deux immeubles, on peut parfois tourner la tête et découvrir une petite maison ou église plantée là, encerclée par des bâtiments de plusieurs étages. Tout cela donne à la ville un coté non finie et certainement en mouvement.

    C’est une ville pleine de vie notamment à Lipscani (le vieux centre) où les nuits sont folles et bruyantes : les rues grouillantes de monde et les bars déversant leur musique au delà de leurs portes. Les roumains savent faire la fête, l’entrée de la plupart des clubs étant gratuite (ce sont en fait des bars de nuit ouvert jusque très tard).

    Alors un bon conseil pour vos prochaines vacances : débarrassez-vous de vos préjugés si vous en avez, sautez dans le premier avion pour la Roumanie et appréciez.

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