• « Simone Veil était une femme libre »

     • Publié le 5 juillet 2017 • Rubrique(s) Actualités de l'Union europénne, Actualités de la Maison de l'Europe, Les temps forts, MDE, Tout sur l'Europe

    C’est l’image que retient Jeanne Françoise Hutin, présidente de la Maison de l’Europe de Rennes et de Haute Bretagne.

    « C’est avec une grande émotion que nous apprenons le départ vers son éternité de Simone Veil, cette grande dame, cette dame courage qui a été une femme qu’on ne peut classer dans aucune catégorie ! Non elle n’est pas d’abord une féministe ! Non elle n’est pas d’abord celle qui a fait voter la Loi sur l’interruption volontaire de grossesse ! Certes elle était cela, mais elle n’est pas que cela ! Ces catégories sont bien en dessous de ce dont elle a voulu témoigner toute sa vie !

    Jeanne Françoise Hutin : " Simone Veil a marqué notre époque".

    Jeanne Françoise Hutin :  » Simone Veil a marqué notre époque ».

    Simone Veil, celle que j’ai eu la chance de rencontrer plusieurs fois, alors qu’elle menait la liste du centre à laquelle j’appartenais pour accéder au Parlement européen dont elle devint la présidente, mais aussi celle qui fut ministre plusieurs fois, et qui savait recevoir simplement et avec beaucoup de coeur et de perspicacité Simone Weil était une femme libre.

    Elle était et reste une grande dame qui a combattu pour que plus jamais ne puisse se reproduire ce qu’elle avait vécu dans sa chair au temps de sa  jeunesse … Une femme lucide et courageuse, qui savait que les horreurs naissaient de situations injustes ou stupides… Et elle a toujours combattu avec force, courage et intelligence, avec une lucidité qui lui a permis de faire avancer concrètement la vie de notre pays, mais aussi notre Europe dont elle a présidé le Parlement avec élégance et fermeté pendant cinq ans. Elle a marqué notre époque.

    Et, la dernière fois que je l’ai rencontrée, aux côtés d’Antoine Veil, son mari, qui la regardait avec tendresse, lors de la remise de son épée d’académicienne, le message était toujours celui du courage. »

    source : journal Ouest-France 1-2 juillet 2017

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