• Voyage à Londres, une ville magique pleine de diversité qui m’a fait rêver !

     • Publié le 16 février 2015 • Rubrique(s) Actualités de la Maison de l'Europe, L'Europe en Bretagne, près de chez vous

    Fin janvier, avec la Maison de l’Europe vous partagiez l’expérience de Jason parti étudier à Londres, nous restons dans la capitale britannique avec le nouveau témoignage de Laurie, étudiante en information communication à Rennes 2.

    L’envie de voyager était présente en moi dès l’âge de mes 15 ans, je rêvais de partir découvrir le monde.

    Un jour, j’ai fait ce premier pas vers l’inconnu, l’aventure. Sans vraiment en parler à mes parents. J’ai réservé mon billet pour Londres. Sur un coup de tête, je me suis dit « c’est le moment ou jamais », j’ai saisi cette opportunité d’avoir trois mois de vacances, ceci grâce à l’université, puisque je finissais fin mai.

    laurie londres2-1J’avais entendu parler d’un site internet permettant de contacter des personnes dans le monde entier dans la ville que l’on voulait. Je parle évidemment de Couchsurfing : surfer depuis son canapé. Le principe est simple : il faut s’inscrire en créant son profil (hobbies, centres d’intérêt, pays dans lequel on vit, et dans lesquels on souhaite aller, etc.). Ensuite, c’est facile, il suffit de tapper le nom de la ville dans laquelle on souhaite partir, puis, une centaine de personnes apparaissent, il ne suffit plus que d’envoyer des messages afin d’être hébergé gratuitement, sans aucun frais ! C’est une nouvelle tendance dans le domaine du voyage à prix réduit !

    Alors, sans hésiter je me suis inscrite sur Couchsurfing, et j’ai envoyé des messages à quelques personnes vivant à Londres. En quelques jours, Eddy, un Mexicain quadrilingue de 27 ans, m’a répondu et a accepté ma demande ! Mais aussi Sergio et Erica, des Péruviens. Sergio, lui, m’a proposé un rendez-vous dans un restaurant allemand afin de travailler en tant que « Kitchen Porter », c’est-à-dire, commis en cuisine. J’ai tout de suite accepté sachant que mon niveau d’anglais était à peine rendu au B1 et que n’aillant aucune expérience professionnelle je n’aurai pas d’autres possibilités. Mais cela n’avait aucune importance pour moi du moment que je partais seule, à l’étranger, afin d’améliorer mon anglais !

    J’ai débarqué à l’aéroport de London Stansted, le mercredi 4 juin 2014. J’avais rendez-vous avec Eddy au pub « The square Pig » après un long trajet en bus, puis en métro j’ai enfin réussi à trouver le pub. Lorsque je suis arrivée, mon anglais était tellement atroce que je n’osais à peine dire un mot. Je me souviens, ce soir-là, j’ai commencé par un « Hello, I am Laurie, Eddy is here ? ». L’aventure commençait !

    Eddy, Loïs, Ben et Laureta m’ont chouchouté toute la soirée. L’ambiance y était super, ils m’avaient servi un hamburger frite avec une « croquette » un plat typiquement anglais accompagné d’un cocktail fait par Ben, un des barmen. Ma première impression de Londres et des Anglais fut : « Ouuaa, ils sont si différents de nous, les Français, ils sont si « friendly » ». J’étais ravie, et déjà tellement fière de moi. Je repensais à toutes les personnes qui avaient essayé de me dissuader de partir seule, sans connaître personne, en me disant que c’était trop dangereux, et que je n’y arriverais pas. A ce moment-là, en dégustant mon hamburger, je le savais : ils s’étaient tous trompés et j’allais leur montrer qu’il ne faut pas hésiter et tenter l’aventure !

    A la fin de son service, nous avons pris le bus 25 direction de Stratford. C’était dans ce quartier à l’est de Londres qu’Eddy vivait. Il vivait dans une petite maison typiquement anglaise en brique collé les unes aux autres, avec six autres colocataires, dont Ruven et Alan. Je ne le savais pas encore, mais deux semaines après, j’allais moi aussi emménager dans cette maison, avec Marta (une amie espagnole que j’avais rencontrée grâce à Ruven) et Cristina, elle aussi Espagnole, une connaissance de Marta.

    laurie londres-1En trois jours à Londres, j’avais réussi à me trouver deux jobs ! Celui de Kitchen Porter dans le restaurant allemand, je travaillais donc avec Sergio. J’étais aussi devenue « Barmaid »! Dans le pub « The square Pig » j’avais tellement parlé de mon projet avec Loïs qu’elle avait réussi à convaincre le manager de me laisser une demi-journée d’essai ! J’avais réussi le pari, Andy (le manager) et Loïs étaient très fiers de mon travail ! Afin de travailler légalement en Angleterre il m’a fallu me munir d’un NIN (Nation Insurance Number : http://www.vivrelondres.com/travailler-londres/documents-travailler-londres/nin-national-insurance-number/), j’ai aussi dû ouvrir un compte en banque. J’ai choisi Lloyds Bank. Pour obtenir son NIN il faut prendre rendez-vous dans un Job Center. Cependant, ce qui n’est pas logique, c’est que pour l’avoir, il faut déjà avoir un compte en banque… Mais pour avoir un compte en banque il faut avoir le NIN. Ne vous inquiétez pas, en souriant un peu vous pouvez obtenir votre NIN sans le compte. Grâce à mes deux jobs j’ai réussi à économiser de l’argent en travaillant beaucoup, il est vrai, je bossais de 10h à 15h au restaurant allemand tous les jours sauf le lundi. Et de 16h à 1h du matin le jeudi et le vendredi au Pub. Il ne faut pas oublier que le transport coûte excessivement cher à Londres, il faut se munir de la Oyster Card. De plus, j’ai réussi à améliorer mon anglais ! J’ai bien évidemment parlé qu’en anglais ou espagnol, je ne parlais jamais français. C’est pourquoi, j’ai décidé de vivre en colocation qu’avec des personnes qui ne parlaient pas français. J’écrivais tous les jours de nouveaux mots de vocabulaire et les apprenais.

    Mon voyage à Londres a duré deux mois et deux semaines. C’était une expérience inoubliable ! J’ai rencontré beaucoup d’amis, au travail et en soirée, à : Camdown town, Brick Lane, Oxford Circus, Piccadilly Circus… ! Londres m’a énormément appris. Cela m’a permis d’une part de découvrir de nouvelles cultures, habitudes et mentalités. Mais aussi, de me découvrir moi-même. Grâce à cette première expérience, je me suis rendue compte que je m’adaptais très vite, qu’il m’était très facile d’apprendre une langue contrairement à l’école. En deux mois mon niveau d’anglais est passé du niveau B1 au niveau C1.

    Londres est une ville magique pleine de diversité qui m’a fait rêver !

    «Il n’y a d’homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé, qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie » Lamartine.

     

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