• Une réunion de mobilisation pour l’Ukraine à la Maison de l’Europe !

     • Publié le 10 mars 2022 • Rubrique(s) MDE

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    La situation en Ukraine fait se mobiliser, via la Pologne, les comités de jumelage en Bretagne, avec l’appui de la Maison de l’Europe

    A la suite des nombreuses demandes d’information sur la situation en Pologne et en Ukraine issue de l’état de guerre initiée par la Russie, Joseph Ménard et Michel Dorin, tous les deux actifs au sein et de la Maison de l’Europe et de Bretagne Pologne ont réuni les comités de jumelage ayant tissé des liens avec la Pologne. A ceux-ci se sont joints des chercheurs (français, ukrainien et polonais) de l’Institut de physique de Rennes.

    Les informations partagées font état que

    • A l’est: « les flux sont continus. On ne peut pas s’approcher de la frontière polono-ukrainienne, où les réfugiés (parfois après 3 jours d’attente pour y arriver et la traverser à pied) sont pris directement en charge dans des cars qui les amènent dans des centres d’accueil. Toutes les municipalités sont coordonnées par les services de l’Etat et des voïvodies, et sont en lien avec le côté ukrainien.

    Dans un premier temps ce que l’on y distribue : des sacs de couchage, des couvertures, de la nourriture, des couches pour bébé. Les distributions se font grâce à la Croix Rouge. Le passage de la frontière peut se faire à partir des points de regroupement en Pologne. Mais le principal besoin (et le plus facile à réaliser) est financier. »

    • Plus on va vers l’ouest, moins on ressent l’impact de ces déplacements : « A Gliwice, tout est calme, mais les gens sont inquiets et considèrent que la situation est grave du fait de l’imprévisibilité de la position russe »
    • « les déplacés souhaitent retourner au plus vite en Ukraine, d’où la volonté de stationner en proximité de la frontière ». Un certain nombre se fait héberger chez leurs proches déjà présents en Pologne (environ 1,3 million y sont résidents).

    Et le Consulat de Pologne à Paris a indiqué que « pour coordonner l’aide aux réfugiés qui se trouvent déjà en Pologne, le gouvernement polonais a lancé le site https://pomagamukrainie.gov.pl/ où on peut proposer tout genre de contribution. Sur le même site on peut retrouver les coordonnées des organisations de charité qui recueillent l’argent pour les dépenses les plus importantes aussi bien en Pologne qu’en Ukraine, dont Caritas Pologne, Polska Akcja Humanitarna, Unicef Pologne qui sont des organisations absolument fiables.

    Mais en ce moment ce sont les médicaments et l’argent qui sont les plus nécessaires ».

     

    La conclusion que les participants tirent du croisement de ces informations peut se résumer ainsi pour l’accueil sur place :

    • Le moyen le plus simple et le plus aisé, quel que soit le donateur, est aujourd’hui de loin le don en argent. (La Pologne n’est plus celle des années 80).
    • Les communes jumelées, après avoir recensé les besoins de leurs alter-ego polonaises, peuvent les appuyer financièrement.

    Elles peuvent aussi susciter l’envoi de biens mais en ayant pris soin des nécessités les plus urgentes.

    Et l’action entreprise par l’Association des Maires de France est à soutenir, dans la mesure où celle-ci est encadrée, mesurée et en adéquation avec la situation locale ukrainienne.

    • Pour les structures non jumelées et nos concitoyens : les besoins sont ou vont être très importants, à la fois pour accueillir les réfugiés en Union européenne et bien évidemment en Ukraine (régions d’accueil des déplacés et régions détruites) : chacun peut choisir l’association à laquelle il a l’habitude de faire des dons. Mais pour les faciliter, les canaliser, la proposition est faite de passer par Ouest France Solidarité, qui saura, selon l’évolution de la situation, les adresser au meilleur endroit (notamment pour tous ceux qui ne peuvent se déplacer pour des questions d’âge et de santé dans les zones de conflit, dont au sein des hôpitaux et des maisons de retraite), puis faire partager à tous leur destination finale.

     

    • Enfin, il va rester l’accueil chez nous : pour le moment, les communes peuvent recenser les ressources, les particuliers peuvent se faire connaitre, mais il faut se rappeler que le logement doit être aussi le lieu de l’accompagnement des familles qui auront besoin d’être guidées dans leurs démarches et leur installation.

    Tous les appuis sont nécessaires, toutes les bonnes volontés sont requises… A ceux qui ont connu la Pologne en état de siège, la situation ukrainienne ressemble à un terrible bégaiement de l’histoire, et toujours initiée par les dirigeants de Moscou, 40 ans plus tard.

     

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